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Saisie de plus 400 conteneurs de bois : la CRIEF annonce des poursuites judiciaires contre des cadres du ministère de l’environnement

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Dans le cadre des opérations de la lutte contre la sortie illicite des bois et la protection de l’environnement, 420 conteneurs contenant du bois de vène, une espèce protégée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), exportés vers la Malaisie, ont été saisis et rapatriés en Guinée. C’est le fruit d’une procédure judiciaire déclenchée par la CRIEF contre des cadres du ministère de l’environnement.

Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) annonce qu’une information judiciaire est ouverte et des cadres du ministère de l’environnement sont mis en cause.

‘’La Guinée fait partie d’une communauté qu’on appelle la CITES qui a accordé une quantité de bois à la Guinée. Dans l’exécution de cet accord, on a constaté un dépassement de la quantité qui nous a été accordée. Et on a dépassé cette quantité de 422 conteneurs. Donc, il y a 422 conteneurs qui ont été illégalement exportés’’, explique Aly Touré.

Il précise qu’une procédure a été engagée au niveau de la CRIEF pour faire toute la lumière sur ce trafic. ‘’La chambre de l’instruction a été saisie, elle travaille. C’est dans le cadre de l’exécution de cette procédure que les conteneurs qui ont été illégalement exportés sont revenus dans notre pays’’, souligne procureur spécial.

Les conteneurs devront être transportés à Sanoyah pour y être stockés en attendant la suite de la procédure.

‘’La chambre a mis en place quatre commissions. La commission de réception, celles d’escorte, de dépotage et d’analyse. Ces 4 commissions vont commencer à travailler. Peut-être qu’ils vont commencer à les transporter sur le site qui a été identifié pour pouvoir les stocker. Et en rapport avec la chambre de l’instruction, la décision qui sera prise, nous allons l’exécuter’’, promet M. Touré sur la télévision nationale.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Abdel Kader Bangoura dit

    C’est quand même trop. Est-ce que cette transaction s’est faite en un seul trait ? Parceque comprenez que ce dossier est vieux depuis 2015, et a coûté la suspension de la Guinée des États membres actifs de la CITES et le licenciement de deux points focaux que je me réserve de clamer les noms. Étant donné que c’est le premier instrument juridique international en matière de conservation de la nature auquel la Guinée est Parti contractante, c’est aussi cette Convention qui a plus de problèmes avec notre pays en termes d’application. Si tout se passait dans la traçabilité et la transparence, ce sont des pratiques qui ne devraient pas arriver; car la mise en œuvre de la CITES comprend trois organes nationaux : l’administration de mise en œuvre qui est la Direction Nationale en charge des Forêts, Faune et Flore, l’autorité scientifique qui est l’université Gamal (faculté de biologie) et l’autorité de surveillance qui est l’interpool.

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