En début de semaine, lors de la cérémonie de lancement des activités du Fonds du développement économique et local (FODEL) à Boké, le Premier ministre a indiqué que les guinéens attendent tout de l’Etat. Bah Oury assure que les richesses générées par nos ressources naturelles doivent soutenir le développement durable de la Guinée.

‘’Le général Lansana Conté, à travers son discours programme de décembre 1985, avait mis en avant l’indispensable nécessité de la décentralisation et la nécessité pour les collectivités locales d’apprendre à se gérer par elles-mêmes et pour elles-mêmes’’, indique le Premier ministre.

Malheureusement, déplore Bah Oury, ‘’c’est ce qui n’a pas été appliqué. D’où les difficultés de l’état actuel de la République de Guinée où on estime que tout doit dépendre du gouvernement, de l’Etat central et une longue pratique de cette culture gouvernementale ou gouvernance a amené les populations dans une certaine mesure à attendre tout de l’Etat sauf des exceptions. Et des exceptions ont évolué en marge d’institutions dévolues pour permettre aux populations de se gouverner par elles-mêmes et pour elles-mêmes pour améliorer leur cadre de vie et pour reduire leur pauvreté’’.

Aujourd’hui, assure le chef du gouvernement, ‘’à travers ce qui est en train d’être fait avec la mise en œuvre de manière plus effective la décentralisation en République de Guinée. D’autres ont parlé de la décentralisation pendant longtemps. La décentralisation va commencer à se faire à partir dès maintenant. C’est dans cet esprit de justice et de solidarité que le président a encouragé le lancement du FODEL en confiant la gestion à l’ANAFIC dans le souci d’imprimer plus de rigueur, de traçabilité et transparence dans sa gestion en termes de ressources financières et humaines’’.

Par cet acte, dit-il, ‘’la vision du gouvernement que j’ai l’honneur de diriger sous le leadership de Son Excellence le général des corps d’armées Mamadi Doumbouya est de faire de ce fond un outil crucial de la décentralisation à l’effet de redistribuer équitablement les richesses générées par nos ressources nationales et pour soutenir le développement durable de nos communes’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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